Emmanuel Gillard publie l’édition 2024 de La bière en France

© Projet Amertume

L’observateur de la filière brassicole publie la mise à jour de son eBook pour comprendre l’évolution rapide du secteur brassicole français. En 2023, il recense 298 ouvertures de brasseries et 160 fermetures.

Dans cette édition mise à jour de son ouvrage encyclopédique La bière en France (Editions Projet Amertume), le biérologue Emmanuel Gillard nous livre toutes les clés pour mieux comprendre l’évolution fulgurante du secteur brassicole. L’auteur dresse un panorama exhaustif du paysage brassicole actuel et remonte l’histoire de la brasserie française, présentant plus de 3 000 brasseries.

L’ouvrage de 1 935 pages (!!) est désormais segmenté en six parties distinctes qui le rendent plus accessible. Dans un premier temps, Emmanuel Gillard nous livre près de 300 pages d’analyse sectorielle incluant des articles de fond, des statistiques, des tendances, des cartes et de nombreux graphiques. La bière en France présente aussi l’histoire de quelques 3 235 brasseries (en activité ou fermées) et brasseurs nomades du 21e siècle, avec leurs coordonnées, les contacts, leur production annuelle et leurs spécificités. L’auteur nous livre encore ses notes de dégustation de 7 723 bières françaises brassées depuis le début du siècle, classées par style et sous-style, dont 338 qu’il estime exceptionnelles.

Parmi les mises à jour de l’édition 2024 : l’actualisation des données économiques, l’enrichissement des données contenues dans les fiches descriptives des brasseries (SIREN, Instagram, gamme de bières…), l’utilisation systématique de liens hypertextes pour faciliter la navigation dans l’ouvrage, 12 nouveaux chapitres, la réécriture de 4 chapitres, 500 nouvelles bières françaises dégustées, 298 ouvertures et 160 fermetures de brasseries, plus de 2 700 modifications dans les fiches brasseries existantes…

La bière en France est disponible en téléchargement sur le site Projet Amertume. Le prix de l’ouvrage est libre et les sommes récoltées sont intégralement reversées aux Restos du Cœur. « Cela ne signifie pas qu’il est gratuit mais bien que vous pouvez choisir vous-même le montant de votre contribution » , précise l’auteur.