Pour la première fois, la brasserie de Westmalle ouvre ses portes au public

© Abbaye Trappiste de Westmalle

C’est un événement : les 25 et 26 septembre, la brasserie trappiste de Westmalle ouvrira ses portes à la visite. Les places sont comptées. En moins d’une heure, elles étaient toutes vendues !

Pour la première fois de son histoire, la brasserie de l’abbaye de Westmalle (BE) située dans la province d’Anvers, ouvre ses portes au public, le mercredi 25 et jeudi 26 septembre. La vente des billets (12,50 €) a débuté ce matin à 10h. Moins d’une heure plus tard, tout était vendu ! Durant deux jours, les moines cisterciens de l’abbaye de Westmalle accueilleront quelque 1 500 visiteurs pour des visites guidées de 1h30 environ. La première visite de la journée débutera à 8h30 et la dernière à 15h30. Une partie des bénéfices de ces journées portes ouvertes sera reversée à l’association belge Coda, active dans les soins à domicile et palliatifs dans la région d’Anvers.

L’abbaye de Westmalle a été fondée en 1794 et la première brasserie est bâtie en 1836. Ce n’est qu’au début des années 1860 que les moines commenceront à commercialiser leur bière. La brasserie actuelle a été construite durant l’entre-deux-guerres, en 1933. Après un parcours permettant de découvrir l’histoire séculaire de l’abbaye, les traditions de la plus grande brasserie trappiste de Belgique et le process de brassage des bières, les visiteurs pourront déguster les bières trappistes produites à Westmalle : Westmalle Dubbel (7 % alc/vol), Westmalle Tripel (9,5 % alc/vol) et, depuis trois ans, Westmalle Extra (4,8 % alc/vol). La visite se terminera par un passage à la boutique où, en plus des bières et fromages trappistes, sont commercialisés différents articles brassicoles : verres de dégustation (dont le tout nouveau verre de la Westmalle Extra), livres sur l’abbaye, planches de fromages, coffrets cadeaux…

Aujourd’hui, la brasserie de Westmalle a stabilisé sa production à 120 000 hL / an. Ses bières sont labellisées ATP (Authentic Trappist Product). Supervisée par la communauté cistercienne qui compte 17 moines, elle emploie une cinquantaine de laïcs.