L’impact du Covid-19 sur la brasserie française

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Mercredi 5 août, Maxime Costilhes, délégué général du syndicat professionnel Brasseurs de France était l’invité de Ali Laïdi dans L’Entretien de l’intelligence économique, sur France 24.

Dans cet entretien d’une dizaine de minutes, Maxime Costilhes fait un point d’étape sur la situation de la filière bière après le confinement. « En France, on a la chance de pouvoir reprendre, avec la réouverture des cafés, hôtels, restaurants. Les événements sont toujours plus ou moins suspendus. Le reste du monde, selon les zones, est encore assez impacté » , analyse le délégué général de Brasseurs de France.

Sur la situation générale de la brasserie en France : « Pour se rendre compte : avant la crise, nous avions une création par jour de brasserie. La France était devenue, au 1er janvier, le premier pays de l’Union Européenne en nombre de brasseries. La France avait repris sa place dans le concert des nations de la bière, et avait atteint, en nombre d’entreprises, un chiffre assez élevé » (environ 2 000, ndlr), poursuit Maxime Costilhes. En terme d’emploi, la filière bière représente 7 700 emplois directs et plus de 130 000 indirects.

Des aides spécifiques au secteur sont en cours de négociation pour soulager les brasseurs pendant l’hiver, quand ils n’ont plus de trésorerie.

Maxime Costilhes

Concernant la stratégie de relance post-confinement, Maxime Costilhes rappelle que Brasseurs de France a d’abord demandé la réouverture des cafés, hôtels, restaurants et plaidé en faveur de la reprise du tourisme. Le syndicat accompagne ses adhérents dans les démarches spécifiques, notamment pour bénéficier des aides de l’État.

Le prochain enjeu sera de passer la saison creuse, la fin de l’année, lorsque la consommation diminue et que les rentrées de trésorerie sont plus délicates. « Nous comptons beaucoup sur les français et sur les touristes pour consommer local, et nous nous rendrons compte, début octobre, de ce qu’il en est réellement. Là, nous pourrons dire si nous sommes inquiets ou pas » .