Heineken surpris par un 1er trimestre 2022 meilleur que prévu

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La réouverture des bars et restaurants en Europe a eu de fortes répercussions sur les ventes de Heineken au 1er trimestre. Le brasseur hollandais constate une progression de ses volumes supérieure à ses attentes et maintient ses objectifs.

Pour le 1er trimestre 2022, Heineken visait une progression en volumes de 3,5 %. Ils augmentent de 5,2 % à l’échelle mondiale et de 11,5 % en Europe. Le chiffre d’affaires du brasseur hollandais sur la période s’élève à 6,9 Mds € (vs 5,1 Mds € au 1er trimestre 2021) avec un bénéfice net de 417 M € (vs 168 M € au 1er trimestre 2021). Malgré l’incertitude liée à la guerre en Ukraine, le groupe hollandais bénéficie de la réouverture post-Covid des bars et restaurants : « Toutes les régions ont contribué à la croissance, en particulier l’Europe, compte tenu de la faible base de l’année dernière en raison des restrictions liées au COVID dans le secteur de l’horeca (CHR, NDLR), commente Heineken dans un communiqué. L’Asie-Pacifique a renoué avec la croissance après le confinement du deuxième semestre de l’année dernière. La région Amériques a enregistré une croissance modeste tandis que l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est ont poursuivi leur dynamique positive. » En revanche, le bilan trimestriel ne tient pas compte des conséquences de la décision de Heineken de quitter la Russie.

Heineken aborde les mois à venir avec prudence, face aux incertitude de la situation en Ukraine et de la hausse des coûts des matières premières. « La guerre en Ukraine a ajouté une incertitude supplémentaire aux perspectives économiques mondiales et aux marchés des matières premières, poursuit le communiqué. Heineken s’attend à ce que les pressions inflationnistes croissantes aient un impact sur le revenu disponible des ménages et un risque conséquent sur la consommation de bière plus tard dans l’année. Alors que Heineken bénéficie des couvertures prises en 2021, de nouvelles pressions sur les coûts émergent du fait de la hausse des coûts des intrants, des défis de la chaîne d’approvisionnement et de la décision de quitter la Russie. »

Dans ce contexte, le groupe brassicole annonce qu’il prendra des mesures supplémentaires et « maintiendra ses prévisions d’une amélioration séquentielle stable à modeste » de la marge d’exploitation en 2022.