Heineken a publié mercredi dernier son bilan trimestriel. Malgré un bénéfice en forte hausse sur les neuf premiers mois de l’année, le groupe néerlandais estime être encore affecté par la crise sanitaire mondiale, notamment en Asie.
Heineken annonce un bénéfice net de 3,08 Mds € sur la période janvier-septembre (vs 396 M € en 2020). Bénéfice dû notamment à l’acquisition, pour 1,3 Mds €, du groupe brassicole Indien United Breweries Limited, dont la valeur a été réévaluée.
Sur les neuf premiers mois de l’année, Heineken enregistre une hausse organique de + 4 % malgré une baisse de 5 % au troisième trimestre et progresse en volumes de + 8 % sur le trimestre (+ 15,1 % sur les neuf premiers mois). Le volume augmente à deux chiffres depuis le début de l’année sur plus de 50 marchés, dont le Brésil, la Chine, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Italie, l’Espagne, le Vietnam et le Mexique. « Nos attentes restent inchangées, avec des résultats annuels inférieurs à 2019, souligne Dolf van den Brink, PDG de Heineken, dans un communiqué. Comme prévu, notre région Asie-Pacifique a été profondément touchée par la pandémie au troisième trimestre. » Sur cette dernière période, les restrictions sanitaires ont provoqué une chute des volumes de 37,4 %, dans des pays comme le Vietnam, l’Indonésie, la Malaisie ou le Cambodge. « Nous voyons les premiers signes de reprise » , ajoute Dolf van den Brink. ■
Journaliste radio depuis plus de 25 ans, Olivier Malcurat est entré dans l’univers de la bière en 2018 lorsqu’il crée Le Pod’capsuleur, le podcast qui aime la bière et les brasseurs. En juillet 2020, il lance Bière Actu, un site d’information indépendant et participatif, basé sur un concept à trois voix : journalistes, experts et professionnels.