Parmi les nouveautés légales qui entrent en vigueur le 1er juillet, l’une concerne les débits de boissons alcoolisées à emporter et les boutiques en ligne qui doivent désormais proposer des éthylotests à la vente.
A partir de jeudi, 1er juillet 2021, les grandes surfaces, épiceries, cavistes ou toute autre enseigne, y compris les sites Internet, vendant de l’alcool à emporter, devront également vendre des éthylotests. Les commerces devront également proposer une information claire sur le sujet, via des affiches apposées dans les rayons (voir le kit à télécharger ICI). La même mesure s’appliquera également pour les sites de vente en ligne, qui devront informer le public via un bandeau, sur la page de paiement. Ce sont les catégories « petite licence à emporter » et « licence à emporter » qui sont concernées. A ce jour, il s’agira de proposer des éthylotests dits chimiques (les billes changent de couleur). Des modèles électroniques pourront également être mis en vente.
Les supports d’information édités par la Sécurité routière devront être apposés de manière visible à proximité immédiate des boissons alcoolisées. Un stock minimal de 10 à 25 tests sera obligatoire (en fonction de la taille du rayon alcool. A titre d’exemple, 25 pour des rayons présentant 20 m linéaires et plus).
Le site service-public.fr précise que « les propriétaires-récoltants comme les vignerons, qui proposent des boissons alcoolisées issues de leur propre récolte, ainsi que les points de vente temporaires (sur les salons, dans les kermesses ou les foires) ne sont pas concernés par la vente d’éthylotests, car non soumis à la licence à emporter. »
En cas de non respect de ces nouvelles obligations (nombre d’éthylotests insuffisant, non-respect des dispositions relatives à l’affichage…), les commerces concernés s’exposent à une amende forfaitaire de 675 € avec majoration possible jusqu’à 1 875 €. ■
Passionné de bières artisanales et de boissons de partage, Yann propose sur son site bouar.fr des analyses, des découvertes et des actualités du monde brassicole et des boissons de manière plus large. Ancien professionnel du CHR, il offre aux lecteurs de Bière Actu et d’autres supports, son expertise de la filière bière.