Heineken affiche un bénéfice net de 1 Md € au premier semestre

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La reprise de l’activité des cafés et restaurants profite au brasseur néerlandais qui voit son chiffre d’affaires progresser de 8,3 %, à 10 Mds €. L’an dernier, sur la même période, les pertes du groupe s’élevaient à 297 M €.

Les affaires reprennent ! pour Heineken qui annonçait hier un fort rebond de son bénéfice net au premier semestre 2021, à 1,03 Mds €. Un rebond lié à « la levée progressive des restrictions importantes mises en œuvre l’année dernière sur la plupart des marchés pour contenir la propagation du Covid-19 » , explique Dolf van den Brink, PDG du groupe dans un communiqué, tout en soulignant que la reprise « n’est pas uniforme dans toutes les zones géographiques et, dans certains pays, de nouvelles vagues et variants du virus ont entraîné de nouvelles restrictions, en particulier en Asie-Pacifique et en Afrique. » Sur la période, Heineken voit son volume de bière augmenter de + 9,6 %, « tiré par une forte croissance de Heineken de 19,6 % avec plus de 50 marchés en croissance à deux chiffres » (Brésil, Chine, Vietnam, Nigeria, Afrique du Sud, Italie, Pologne, Colombie et Mexique notamment), selon le communiqué. Si aujourd’hui les voyants semblent au vert, Heineken n’oublie pas la récente période beaucoup plus sombre qui l’avait contraint à supprimer 8 000 emplois à travers le monde. « A ce jour, plus de la moitié des bénéfices de la réduction attendue de 8 000 postes à temps plein se sont concrétisés, et le reste le sera d’ici la fin du premier trimestre 2022 » , assure le groupe.

Un avenir plus sombre !

Heineken a augmenté ses volumes de 26,8% au 2e trimestre pour clôturer le 1er semestre avec une augmentation de 19,6% (+ 16,7 % vs. 2019). Heineken 0.0, désormais disponible sur 95 marchés, progresse de 40 % en volume, avec une performance particulièrement forte au Brésil, aux États-Unis, au Mexique, au Royaume-Uni et en Pologne. Heineken Silver a plus que quadruplé son volume, porté par une forte croissance en Chine et au Vietnam.

Si le brasseur néerlandais a espéré, un temps, redresser la barre en 2021, il prévoit désormais « que le reste de l’année continuera d’être volatile, certains marchés se redressant progressivement tandis que d’autres continueront de mettre en œuvre des restrictions jusqu’à ce que les vaccinations soient plus largement déployées. » Au final, les résultats financiers annuels ne dépasseront pas ceux de 2019.

D’autre part, Heineken redoute une hausse du prix des matières premières durant le second semestre. Selon Boursier.com, cela concernerait notamment l’orge, du sucre et l’aluminium. Ces augmentations « commenceront à nous affecter au second semestre de cette année et auront un effet significatif en 2022 » , selon Dolf van den Brink.