Timber et Buzzer, deux variétés d’orges de printemps particulièrement bien adaptées au semis d’automne

La variété de printemps Timber © Secobra Recherches

Pour régulariser et augmenter le potentiel de rendement des orges de printemps semées en automne, l’obtenteur Secobra Recherches recommande Timber et Buzzer, deux variétés bien notées face à la rhynchosporiose.

Inscrites en janvier dernier dans la liste du Comité Bière-Malt-Orge (CBMO) parmi les nouvelles variétés d’orge de brasserie à tester en pilote brasserie et malterie pour validation technologique, les variétés à 2 rangs de printemps Timber et Buzzer, du sélectionneur Secobra Recherches (Maule, 78) sont des variétés précoces adaptées aux semis de printemps mais aussi aux semis d’automne, selon un communiqué du sélectionneur. Secobra explique que « semer une orge de printemps à l’automne permet de régulariser et d’augmenter le potentiel de rendement, en particulier en sols courts en eau ou lors de printemps secs de plus en plus fréquents. Toutefois, la gestion des maladies reste un critère très important dans la conduite des orges de printemps semées à l’automne : la pression de la rhynchosporiose peut affecter les rendements et surtout les calibrages. »

La rhynchosporiose est une maladie de l’orge causée par la pluie lors de la montaison et les variétés de printemps semées à l’automne y sont habituellement particulièrement sensibles. Or, les variétés précoces Timber et Buzzer se distinguent par leur « bon comportement face à la rhynchosporiose (note 8 à l’inscription). Elles présentent également un très bon calibrage (note 8) et une très bonne tenue à la verse. » Selon Secobra, lors des essais menés en 2023, l’écart traité/non traité s’élevait à plus de 40 quintaux/ha, alors qu’il restait deux fois moindre sur les orges d’hiver semées classiquement en automne. « La première des parades pour les producteurs d’orge brassicole est variétale » , affirme Secobra qui précise qu’en valeur technologique, Timber et Buzzer affichent le plus haut indice de qualité (A), « du fait de leur protéolyse élevée et de leur maltabilité rapide, deux critères très demandés dans la filière malt. »