Après avoir annoncé l’arrêt de ses investissements et exportations vers la Russie, l’arrêt des activités de sa marque phare et assuré ne plus vouloir bénéficier financièrement des opérations russes, le groupe hollandais quitte le pays.
« Nous sommes choqués et profondément attristés de voir la guerre en Ukraine continuer à se dérouler et à s’intensifier » , explique Heineken dans un communiqué. Le groupe hollandais considère que, dans la situation actuelle, son avenir en Russie n’est plus viable. « En conséquence, nous avons décidé de quitter la Russie » , affirme Heineken.
Le brasseur hollandais espère réussir à vendre ses 7 brasseries russes. « Nous visons un transfert ordonné de notre entreprise à un nouveau propriétaire en pleine conformité avec les lois internationales et locales. Pour assurer la sécurité et le bien-être continus de nos employés et minimiser le risque de nationalisation, nous avons conclu qu’il est essentiel de poursuivre les opérations récemment réduites pendant cette période de transition. En toutes circonstances, nous garantissons le paiement des salaires de nos 1 800 collaborateurs jusqu’à fin 2022 et ferons tout notre possible pour préserver leur futur emploi. »
Heineken assure qu’il ne profitera d’aucun transfert de propriété et évalue ses pertes de 0,4 Mds € au total. « Une fois le transfert terminé, Heineken ne sera plus présent en Russie » , précise le groupe qui continue d’espérer la fin du conflit en cours. ■
Journaliste radio depuis plus de 25 ans, Olivier Malcurat est entré dans l’univers de la bière en 2018 lorsqu’il crée Le Pod’capsuleur, le podcast qui aime la bière et les brasseurs. En juillet 2020, il lance Bière Actu, un site d’information indépendant et participatif, basé sur un concept à trois voix : journalistes, experts et professionnels.