Créé en 2015, ce label adapté aux activités des grossistes en boissons a régulièrement évolué. En 2023, la FNB procède à sa refonte complète, s’appuyant sur un nouveau référentiel plus exigeant.
L’idée de départ qui a conduit à la création d’un label RSE propre au secteur, était de proposer aux entreprises adhérentes de la Fédération Nationale des Boissons un outil d’accompagnement pratique et opérationnel pour mesurer les progrès et engager à l’action. « Depuis plus de dix ans, la FNB s’attache à engager ses membres dans une démarche exigeante et contributive au développement durable » , explique le syndicat dans un communiqué. Le référentiel de 2015 a été entièrement réécrit. « Cette refonte répond principalement à deux objectifs : intégrer les grands défis de la profession et augmenter la visibilité des entreprises engagées » , explique Laure Bomy, directeur général de la FNB. La nouvelle mouture du référentiel, plus exigeante, a été élaborée après consultation des entreprises sur les enjeux clés de la profession. Elle intègre des dimensions plus vastes comme les grands défis économiques et sociaux ou l’urgence climatique. « Si la profession a décidé d’accroître son niveau d’exigence, l’esprit reste le même » , assure la FNB, qui attribue le label après un audit annuel des entreprises candidates, réalisé par Ecocert Environnement. Le visuel du label a été modernisé et la marque Grossiste en boissons Engagé, créée pour l’occasion.
Un référentiel RSE de 28 exigences
Le nouveau référentiel se présente sous la forme de 28 exigences qui s’articulent autour de 5 engagements fondamentaux :
- Réduire l’empreinte carbone. Nouveautés du label version 2023 : les entreprises doivent réaliser un Bilan GES et définir un plan de réduction de leur impact sur le climat.
- Agir en partenaire de confiance. L’entreprise engagée doit se développer dans le respect de pratiques éthiques et loyales, dialoguer avec ses parties prenantes et communiquer sur ces objectifs et résultats.
- Préserver les ressources et agir en faveur de l’économie circulaire. Si la profession est déjà un acteur privilégié du réemploi (fût, bouteille consignée), les entreprises sont incitées à aller plus loin et s’engagent à développer leur offre de produits et services en favorisant également le recyclage et la réduction des déchets produits par leurs activités et celles de leurs clients.
- Être un employeur responsable. Exigences fortes en matière de sécurité, d’amélioration des conditions de travail, de santé, de diversité, d’inclusion, d’égalité professionnelle, de développement des compétences, de gestion des fins de carrière et d’emploi des seniors.
- Ancrage territorial. Renforcer l’attachement des entreprises à contribuer au développement économique et à l’attractivité de leur territoire.
La FNB propose une formation pour accompagner les entreprises candidates à l’obtention du label, ainsi qu’une une boite à outils enrichie, un guide méthodologique, de nombreux documents ressources et un outil d’autodiagnostic permettant d’évaluer le niveau de maturité de l’entreprise sur chacune des 28 exigences. « Accompagnement et bienveillance sont restés les mots-clés de notre travail sur ce nouveau référentiel. Les entreprises savent qu’elles s’engagent sur une démarche vertueuse de progrès continus et que les changements seront durablement ancrés et visibles » , souligne Laure Bomy. ■
Journaliste depuis plus de 25 ans, Olivier Malcurat entre dans l’univers de la bière en 2018 avec Le Pod’capsuleur, le podcast qui aime la bière et les brasseurs. En juillet 2020, il lance Bière Actu, un site d’information indépendant et participatif à trois voix : journalistes, experts et professionnels.