Numéro un mondial de la bière, le groupe belgo-brésilien AB InBev a publié la semaine dernière ses résultats financiers pour le deuxième trimestre 2022. Malgré une hausse des ventes, le bénéfice net est en baisse de 20,5 % sur un an.
Au deuxième trimestre 2022, AB InBev constate une augmentation de ses volumes (+ 3,4 %) et une hausse de ses ventes (+ 11,3 %). Le groupe brassicole bénéficie de la hausse des prix et voit son chiffre d’affaires progresser de 9,3 % à 14,8 Md $ (14,5 Md €). Dans le même temps, le numéro un mondial de la bière accuse un bénéfice net en recul à 1,52 Md $ (1,49 Md €) sur la période avril-juin 2022 (résultats complets ICI).
« Notre activité a connu une croissance rentable soutenue, se félicite Michel Doukeris, PDG de AB InBev. Notre volume a augmenté de 3,4 %, notre chiffre d’affaires de 11,3 % et notre EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, ndlr) de 7,2 %. L’exécution sans relâche de notre stratégie, la force de nos marques et l’accélération de la transformation numérique nous ont permis d’être à la hauteur dans un environnement opérationnel toujours dynamique. »
Le groupe, qui a déjà augmenté ses prix d’environ + 8 % au premier semestre, n’écarte pas la possibilité de procéder à une nouvelle augmentation pour surmonter la période inflationniste. Début juin, AB Inbev annonçait encore que la bière Budweiser destinée au marché français allait être produite par la brasserie Stella Artois, à Louvain (BE). Elle était fabriquée jusqu’ici aux Etats-Unis, en Ukraine, en Russie et au Royaume-Uni. ■
Journaliste radio depuis plus de 25 ans, Olivier Malcurat est entré dans l’univers de la bière en 2018 lorsqu’il crée Le Pod’capsuleur, le podcast qui aime la bière et les brasseurs. En juillet 2020, il lance Bière Actu, un site d’information indépendant et participatif, basé sur un concept à trois voix : journalistes, experts et professionnels.