Quinze jours après que la Fédération nationale des industries laitières ait décidé de quitter l’Ania, c’est au tour de Brasseurs de France de se retirer de l’association de défense de l’agroalimentaire français.
Brasseurs de France a décidé de démissionner de l’Ania, l’Association nationale des industries alimentaires, qui représente près de 10 000 entreprises, a appris Bière Actu auprès du syndicat, confirmant une information du site Contexte. « Brasseurs de France a entamé une réflexion stratégique interne depuis plusieurs mois sur ses enjeux et priorités qui devrait se concrétiser en 2025. Dans l’attente de cette échéance, il a été décidé de démissionner de l’Ania à la fin de cette année. Cette décision est indépendante du renouvellement de la gouvernance à venir de l’Ania et de toute annonce récente » , a déclaré la déléguée générale de Brasseurs de France, Magali Filhue.
Cette décision intervient une quinzaine de jours après que la puissante Fédération nationale des industries laitières, à laquelle appartient le géant Lactalis, se soit retirée de l’association de défense de l’agroalimentaire français, qui regroupait jusqu’ici 32 syndicats et 17 associations régionales. Ce départ « plonge le syndicat des industries agroalimentaire dans une situation financière critique qui menace son existence même » , selon le magazine Challenges. L’Ania doit élire son nouveau président le 20 juin prochain. Le président actuel, Jean-Philippe André (Haribo France), ne se représente pas. Le seul candidat déclaré pour lui succéder est Jean-François Loiseau, agriculteur dans le Loir-et-Cher, président de la coopérative Axéréal, de l’Association nationale de la meunerie française et de l’interprofession Intercéréales, qui fédère agriculteurs, exportateurs et meuniers. ■
Journaliste radio depuis plus de 25 ans, Olivier Malcurat est entré dans l’univers de la bière en 2018 lorsqu’il crée Le Pod’capsuleur, le podcast qui aime la bière et les brasseurs. En juillet 2020, il lance Bière Actu, un site d’information indépendant et participatif, basé sur un concept à trois voix : journalistes, experts et professionnels.
