Le groupe Heineken publie ce matin ses résultats du 1er trimestre 2023. Sur la période, le brasseur néerlandais réalise un bénéfice net en légère baisse (3 %), à 403 M € (vs. 417 M € en 2022).
Si les volumes accusent une baisse (- 3 %), Heineken affiche tout de même un chiffre d’affaires en hausse à 7,6 Mds € (vs. 7 Mds € en 2022), conséquence de l’augmentation de ses prix pour affronter la hausse des des coûts des matières premières que subit toute la filière brassicole depuis deux ans.
Dans un communiqué, Heineken se félicite de performances commerciales « encourageantes » sur les marchés Europe et Amériques. C’est sur les marchés Afrique et Asie que la situation est plus compliquée. « Les résultats dans les régions Asie-Pacifique et Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est ont été décevants, entravés par une volatilité temporaire au Vietnam et au Nigeria, entraînant une faiblesse de la demande » , a déclaré le PDG du groupe, Dolf van den Brink. Cependant, le groupe annonce maintenir ses objectifs.
Promesse de quitter la Russie
Concernant la décision de Heineken de quitter la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine, le groupe hollandais s’est excusé, le 7 mars dernier, d’avoir créé « une ambiguïté » autour de sa promesse. « Nous continuons à faire des progrès pour transférer la propriété de nos activités en Russie et une demande a été soumise pour approbation aux autorités de la Fédération de Russie conformément aux exigences réglementaires locales, explique aujourd’hui Heineken. Il y a une limite à ce que nous pouvons dire avant que ce processus ne soit terminé. Si et quand nous avons l’approbation, nous partagerons plus de détails sur l’acheteur et l’accord. » ■
Journaliste radio depuis plus de 25 ans, Olivier Malcurat est entré dans l’univers de la bière en 2018 lorsqu’il crée Le Pod’capsuleur, le podcast qui aime la bière et les brasseurs. En juillet 2020, il lance Bière Actu, un site d’information indépendant et participatif, basé sur un concept à trois voix : journalistes, experts et professionnels.